Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

m

11 décembre 2006

je suis déja travaille de hocima

Malika, bien que mariée, se trouvait dans une situation semblable aux femmes san maris. Omar, son mari, était connu comme (“fou”). Comme quelques uns au Rif il avait trop fumé du “hachich”. Cela peut rendre fou.

Le tremblement de terre est survenu en fevrier 2004 à 2 heures du matin. Sans lampes de poche, ni bougies et sans claire de lune, la nuit fut terrifiante.Le logement en terre et pierres de Malika est tombée, tout comme 12,000 autres logements dans le Rif. Le premier geste de Malika a été de récupérer les enfants et de les sortir. Elle avait de la chance de ne pas se trouver dans la partie du logement qui s’est écroulé. Son mari, Omar se trouvait dans une situation moins heureuse. Il était enfoui sous un tas de terre et pierres. Malika est rentrée en tatonnant pour essayer de retrouver Omar. Elle a entendu ses cris et l’a sorti des décombres. Malika raconte maintenant en plaisantant qu’elle hésitait à le sortir des débris.

Une fois les premiers secours terminés, le gouvernemnt Marocain a proposé de reconstruire les logements pour les Berbères du Rif dévastés. La première action était de dresser une liste de logements qui devaient être reconstruits. Lorsqu’Omar devait signer la liste, il a refusé en disant qu’il n’avait pas besoin de logement. Puis il est disparu.

Lorsque Willie, le contremaître du projet de reconstruction mis en oeuvre par l’Alliance Médicale « Gateway » a demandé qui devait être secouru le premier, un responsable du village a immédiatement presenté Willie à Malika. Willie l’a trouvée habitant un abris de fortune fait de morceaux de bois et de plastique avec le parterre en terre battue. Les quatres enfants essayaient de se tenir au chaud sous une couverture sale et mouillée. Il était clair qu’il fallait aider cette femme.

Un bénévole de l’Alliance Médicale « Gateway » qui s’appele Jonathan et une équipe de Marocains ont creusé à la main pour poser les fondements et puis construire une maison de 64 mètres carrés, avec cuisine et salle d’eau, un luxe dans cet endroit. En fait, plusieurs femmes ont été entendues qui disaient « oubliez les maisons, construisez nous des salles d’eau ». Malgré le fait que ce logement est assez spacieux pour la region, il ne comporte ni eau courante, ni électricité, ni chauffage.

Après l’installation de Malika et ses enfants dans leur nouveau logement, Omar est revenu à la famille. Avec les encouragements des voisins Marocains, Omar est entrain de devenir le mari et le père de famille qui s’impose.

Publicité
Publicité
Publicité